6 / 10 / 2022

Les clés du cancer : le rôle du métabolisme

Durant tout le mois d’octobre, on entendra parler de la sensibilisation au cancer du sein1: c’est le moment de lire le livre passionnant et porteur d’espoir du Dr Laurent Schwartz : Les clés du cancer2. Si l’on considère, comme ce fut le cas il y a près de 100 ans, le cancer comme une maladie métabolique (du métabolisme cellulaire), et non du génome, le chemin vers la guérison s’ouvre enfin, ce quel que soit le cancer dont on souffre. Le métabolisme des cellules cancéreuses tirent leur énergie de la fermentation du sucre, il est perturbé et il est possible de le normaliser à l’aide de plusieurs substances, sans effet secondaire majeur. Je vous propose aujourd’hui de partir à la découverte de ce premier traitement métabolique qui a déjà bénéficié à de nombreux malades.*

* Propos tirés du livre du Dr Laurent Schwartz

Une maladie toujours incomprise à ce jour

S’il est une maladie qui reste encore incomprise à ce jour, c’est bien le cancer. L’ennemi à abattre est intelligent, doté de superpouvoirs, complexe, multiple.

Il n’y aurait pas un cancer, mais des milliers de pathologies cancéreuses qui varient selon le site d’origine, le grade3 et l’étendue des métastases.

Pour une large part du monde de l’oncologie, le cancer serait une maladie complexe dont l’origine se trouve dans le génome. Ainsi seuls des traitements complexes, mais adaptés au patient, pourront en venir à bout. D’autres, comme le Dr Laurent Schwartz et son équipe scientifique pluridisciplinaire, pensent qu’il s’agit d’une maladie plus simple : une maladie du métabolisme. Le métabolisme des cellules cancéreuses est perturbé et plusieurs substances, simples, sont capables de le normaliser sans effet secondaire majeur.

En toute logique, l’approche thérapeutique n’est pas du tout la même.


Les plus et les moins des traitements conventionnels

Les traitements conventionnels (chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie) - de la maladie du génome donc - ont certes une certaine efficacité, mais ils ne sont pas dénués de toxicité et ont des limites : ils n’empêchent pas la maladie de revenir.

La chirurgie reste le traitement clé du cancer, mais elle ne peut guérir le patient que si le cancer est enlevé dans son intégralité. En cas des métastases ou si la tumeur envahit les organes vitaux et ne peut être enlevée, le malade est habituellement incurable.

La radiothérapie est, avec la chirurgie, le traitement le plus efficace pour le cancer à un stade précoce.

La chimiothérapie cytotoxique est efficace dans le traitement de la maladie de Hodgkin (cancer des ganglions lymphatiques), du cancer des testicules, des tumeurs chez l’enfant et de la leucémie, mais elle reste plus difficile à guérir les cancers les plus fréquents.

Force est de constater que malgré d’énormes efforts depuis sa découverte, presque tous les patients atteints d’un cancer métastatique rechutent. La chimiothérapie a, qui plus est, cet effet secondaire méconnu de pouvoir rendre la tumeur plus agressive que la tumeur originelle.

Ainsi, la chimiothérapie - ou même aujourd’hui l’immunothérapie - peut faire régresser la tumeur ou arrêter la progression de la maladie, mais ceci le plus souvent pendant un temps limité. Au mieux, la maladie est freinée, mais les malades ne sont pas toujours  guéris.


On arrive au bout de l’impasse

À cela s’ajoute l’incontournable appât du gain… Aujourd’hui, la quête du traitement novateur a été remplacée par celle du profit. Les molécules simples et anciennes (qui ont fait la preuve de leur efficacité, non toxiques et facilement disponibles) sont délaissées et des molécules complexes au coût exorbitant sont mises sur le marché, non au bénéfice des patients !

Les profits vont bon train car le cancer rapporte gros aux laboratoires avec près de 20 millions de nouveaux cas de cancer diagnostiqués dans le monde en 2020, dont 36% en Europe et en Amérique du Nord. Les ventes d’anticancéreux pesaient, en 2021, plus de 185 milliards de dollars (environ 182 millions d’euros) dans le monde, selon le spécialiste des données de santé IQVIA. Elles devraient franchir le cap des 300 milliards de dollars d’ici à 20264.


La recherche sur le cancer doit être radicalement repensée

Bref, rien ne va plus. La recherche sur le cancer doit être entièrement et radicalement repensée, et la meilleure façon de le faire est de remettre tout à plat : oui, comme dit le proverbe, c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes.

C’est dans les écrits scientifiques des années 1920, émanant de prix Nobel comme Otto Warburg et Albert Szent-Györgyi, que se trouve le chemin vers la guérison du cancer. Ce n’est que récemment que ces travaux ont été repris et complétés, notamment par le Dr Laurent Schwartz et son équipe scientifique pluridisciplinaire (physiciens, mathématiciens, biologistes, médecins) parce qu’il fallait changer de perspective, chausser d’autres lunettes. Une nouvelle lecture du cancer qui ouvre la voie à de nouveaux traitements, simples et non toxiques.


Du génome qui défaille, à la mitochondrie qui dysfonctionne

Avant d’être perçu comme une maladie du génome, le cancer était une maladie du métabolisme cellulaire. On sait en effet depuis 1924, grâce aux travaux d’Otto Warburg, que les cellules cancéreuses tirent leur énergie de la fermentation du sucre. Quand toutes les cellules normales répondent à leurs besoins énergétiques par la respiration de l’oxygène (Lien vers Voyage en mitochondries), les cellules cancéreuses répondent, elles, en grande partie à leurs besoins énergétiques par la fermentation. C’est l’effet Warburg. Pour Warburg, ce remplacement de la respiration de l’oxygène dans les cellules normales par une fermentation du glucose, est la cause première du cancer. L’âge, les produits toxiques, les rayonnements, etc. faisant partie des innombrables causes secondaires.

Ainsi, malgré son apparente complexité, le cancer est une maladie simple : les cellules se mettent à fermenter, donc à grossir et à proliférer. Tous les cancers ont un point commun : ils fermentent.

De ce point de vue, le siège du mécanisme du cancer se trouve dans la mitochondrie, et non dans le génome. Les mitochondries des cellules cancéreuses fonctionnent mal ou peu.

Les recherches menées par le groupe scientifique du Dr Laurent Schwartz ont pu mettre en évidence que l’excès d’électrons est la raison première de l’effet Warburg. Il se produit un vaste embouteillage métabolique avec engorgement électronique.

En effet, quand la cellule « respire », ses mitochondries fonctionnent : la cellule brûle le glucose, elle arrache des électrons et des protons au glucose pour les combiner à de l’oxygène et former ainsi de l’eau, ce que l’on appelle l’eau métabolique.

Mais s’il se produit un déséquilibre, par exemple pas assez d’oxygène, des électrons ne pourront pas se combiner à de l’oxygène et former de l’eau. Les mitochondries fonctionneront mal et on va assister à un gigantesque embouteillage métabolique. Une cellule se cancérise quand les électrons, les protons et l’oxygène ne peuvent plus s’unir et être éliminés de la cellule sous forme d’eau.


À maladie métabolique, traitement métabolique possible

Le but du traitement sera donc de baisser la pression électronique pour lever l’effet Warburg et stopper la croissance des cellules cancéreuses. Et il existe pour cela de nombreuses possibilités.

Pratiquer un sport

Le sport permet de stimuler l’activité des mitochondries. Il stimule la formation de mitochondries et permet à la tumeur de brûler, ce qui empêche les cellules de se diviser davantage. Les sports d’endurance sont très bons en ce sens, mais marcher régulièrement ou même courir est un bon moyen d’augmenter la libération d’entropie sous forme de chaleur pour les personnes atteintes d’un cancer.

Changer de régime… alimentaire

Une autre possibilité est de diminuer la source même des électrons, ce qui passe par une modification de l’alimentation : le jeûne est la façon la plus ancienne de ralentir la croissance cellulaire est de priver la cellule de toute alimentation. À partir du XIXe siècle, le jeûne est une option proposée aux patients atteints de cancer. Le jeune strict permet de faire baisser la glycémie de 20% : cette baisse partielle tient au fait que le corps compensera et puisera dans ses réserves de protéines pour fabriquer du glucose. Mais à la différence de la personne qui s’alimente normalement, il n’y a pas de sécrétion d’insuline après le repas. Comme il n’y a plus de pic d’hyperglycémie, l’insuline n’est plus sécrétée. La croissance tumorale est ralentie.

Qui plus est, le jeûne améliore la tolérance à la chimiothérapie. Il limite la toxicité de la chimiothérapie anticancéreuse.

Le régime cétogène est également évoqué. L’idée de l’utilisation d’un régime cétogène contre le cancer est une conséquence des travaux de Warburg. Le cancer consomme du sucre. Il faut donc substituer à ce glucose une alimentation riche en lipides. Ce régime a une longue histoire en médecine. Hippocrate cite son efficacité dans le traitement de l’épilepsie et il est encore aujourd’hui utilisé dans cette indication. Il ralentit la progression du cancer, mais ne le guérit pas.

Il convient d’être prudent, qui plus est avec ce régime, les cétones (ou corps cétoniques : l’acétylacétate, l’hydroxybutyrate et l’acétone) étant une nourriture de choix pour le cancer. Comme le glucose, la glutamine ou d’autres acides aminés, les corps cétoniques sont aussi un carburant pour la cellule cancéreuse. Ce régime permet toutefois de ralentir l’évolution du glioblastome (une forme agressive de cancer du cerveau), des tumeurs particulières car elles ne peuvent brûler les corps cétoniques.

Outre l’alimentation, le rôle de l’eau est également crucial dans le traitement du cancer. L’eau appauvrie en deutérium (isotope lourd de l’hydrogène) va relancer l’activité mitochondriale (la synthèse de l’eau). Prudence toutefois, car elle stimule le métabolisme, en particulier cérébral, et peut provoquer des insomnies.

L’eau normale contient 150 ppm de deutérium. Il existe plusieurs formes commerciales vendues à l’étranger à 125, 105, 85, 65, 45 et 25 ppm. Il semble bien de débuter avec une eau à 85 ppm puis de baisser régulièrement par paliers de deux mois. Des milliers de patients cancéreux, en particulier hongrois, complètent leur traitement avec une boisson appauvrie en deutérium. Cette eau serait aussi bénéfique dans l’amélioration de la performance sportive et diminuerait l’obésité pathologique en relançant la combustion mitochondriale.

L’association des deux compléments alimentaires : l’acide lipoïque et l’hydroxycitrate permet de relancer l’activité mitochondriale. Les électrons vont retrouver leur cible, l’oxygène, et former l’eau.

L’acide alpha-lipoïque fait partie, comme je vous en ai déjà parlé, des nutriments essentiels à nos mitochondries. L’acide lipoïque stimule le rendement énergétique.

L’acide lipoïque et l’hydroxycitrate ont peu d’effet séparément : il faut les associer pour voir la croissance tumorale cesser. Cette combinaison est extrêmement efficace pour ralentir la croissance des cancers de tous types (vessie, côlon, poumon, mélanome cutané, etc.), ce qui est une démonstration supplémentaire que le cancer est une maladie unique.

L’acide lipoïque peut être obtenu dans les pharmacies en Allemagne, en Autriche ou en Andorre, mais on ne peut pas le trouver dans les pharmacies françaises. Il est en revanche en vente libre dans les magasins de compléments alimentaires ou sur Internet*.

L’hydroxycitrate pur, extrait d’un fruit exotique, Garcinia cambodgia ou tamarin de Malabar, n’est pas disponible dans le commerce. Il existe un complément alimentaire riche en hydroxycitrate à 60%, les 40% restants étant composés de sel et d’excipients (autres ingrédients inactifs).

L’adjonction de faibles doses de chimiothérapie orale à l’association acide lipoïque-hydroxycitrate a permis à des patients atteints de cancer de passer le cap et de survivre dans des conditions acceptables.

Il existe de nombreuses molécules ciblant la mitochondrie, comme nous l’avons vu ensemble (Lien vers Les nutriments essentiels à vos mitochondries), notamment la coenzyme Q10, utilisée par la mitochondrie pour transporter les électrons, et l’acétyl-L-carnitine, qui sert à transporter les acides gras dans la mitochondrie où ils seront utilisés pour fournir de l’énergie.


Les capteurs d’électrons : le dioxyde chlore et le bleu de méthylène

Enfin, il existe de vieilles molécules pouvant cibler directement les électrons : le bleu de méthylène ou le dioxyde de chlore. Elles aussi font lever l’effet Warburg.

Le dioxyde de chlore est une petite molécule. Il traverse les membranes et va se lier aux électrons pour relancer les inoffensifs ions chlorure que l’on retrouve aussi dans le sel de cuisine (NaCl). En ciblant la tumeur, qui est alcaline, le dioxyde chlore favoriserait l’efficacité du traitement.

Molécule instable, il faut le préparer avant l’emploi : mélanger une goutte d’hypochlorite de sodium avec une goutte d’acide (citrique ou chlorhydrique) et à prendre toutes les deux heures. On augmente progressivement la dose pour prendre 4 à 5 gouttes toutes les 2 heures. La toxicité se limite à une sensation de nausées et de diarrhées. Il convient alors de baisser la dose pour reprendre le traitement.

Une alternative est de diluer le dioxyde de chlore dans un solvant inerte, le diméthylsulfoxyde (DMSO), à appliquer sur la peau que cette mixture traversera pour se diriger vers la tumeur. En pratique, on mélange 12 gouttes de dioxyde de chlore dans 20 gouttes de DMSO dont on se frotte la peau le soir. Ce dioxyde chlore est le même que celui que synthétise la cellule immunitaire qui va tuer sa cible.

Le bleu de méthylène capte les électrons et lève la fermentation cancéreuse. C’est la plus ancienne des drogues synthétiques et a prouvé son efficacité dans une grande variété de maladies, notamment diverses infections. C’est le premier antidépresseur qui servira par la suite de colonne vertébrale aux premiers neuroleptiques (dont le Largactil). La chloroquine est également un autre dérivé de cette molécule.

Le bleu de méthylène a été testé dans les années 1950 comme anticancéreux avec des résultats positifs, qui seront oubliés pendant près de 75 ans…

Le bleu de méthylène est considéré aujourd’hui comme un médicament essentiel par l’OMS.


Le traitement métabolique en résumé

Il consiste en une activité physique autant que faire se peut, une alimentation hypocalorique et hypoglucidique (low carb), un traitement qui relance l’activité mitochondriale tel l’acide lipoïque à raison de 800 mg matin et soir, associé à de l’hydroxycitrate à raison de 500 mg matin, midi et soir et du bleu de méthylène à raison de 75 mg matin et soir, combiné éventuellement avec du dioxyde de chlore.

Je conclurai sur la note prudente du Dr Laurent Schwartz selon lequel il ne faut rien changer si le traitement conventionnel est curatif. La chimiothérapie est, selon lui, un traitement efficace dont on ne saurait se passer. Il précise que le traitement métabolique n’est pas la panacée, les données des études animales montrant qu’il sensibilise la tumeur à la chimiothérapie. L’effet étant transitoire sur les souris : les tumeurs cessent de pousser, mais dès que l’on arrête le traitement métabolique, la croissance tumorale reprend. C’est dire que ce traitement s’inscrit sur la durée, comme celui de l’hypertension artérielle ou du diabète. Comme il le souligne : chacun est seul juge. Ce premier traitement métabolique a, il est vrai, déjà bénéficié à de nombreux patients. Plusieurs cas sont rapportés dans son livre.

Il demeure quoi qu’il en soit essentiel, vous l’aurez compris, de prendre soin de nos mitochondries, de pratiquer une activité physique régulière, d’avoir une bonne gestion du stress et de nos émotions, et une alimentation la plus équilibrée et naturelle possible. Les incontournables qui sont gages d’une pleine santé tant physique que mentale, du bien vivre longtemps. En un mot : le rempart le plus naturel qui soit contre le cancer.


Marion Kaplan et Myriam Marino


Protocole selon le Dr Schwartz

RLIPOANAT du laboratoire Bionops : Acide alpha lipoïque sous sa forme R

https://www.bionops.eu/fr/2280-r-lipoanat-60

AHC COMPLEX du labo Bionops : Complément alimentaire à base de Garcinia cambogia.

https://www.bionops.eu/fr/2277-ahc-complex

RLIPOANAT et AHC COMPLEX existent en pack économique :

https://www.bionops.eu/fr/2325-pack-metabolique-180

ATPNAT

https://www.bionops.eu/fr/2348-atp-nat

Demandez l'avis de votre professionnel de santé

ou bien

https://www.bionutrics.fr/produits/antioxydants-anti-glycation/nutrirlipoate


Notes

1 – Dans le cadre du dépistage systématique par mammographie proposé aux femmes de 50 à 74 ans, et pour un choix éclairé, je vous invite à consulter le site de l’association Cancer Rose, qui œuvre pour que les femmes aient accès à une information indépendante et loyale, et à lire le livre du Dr Cécile Bour, médecin radiologue : Mammo ou pas mammo ?, Thierry Souccar Éditions, et à consulter le site de l’association Cancer Rose : https://cancer-rose.fr

2 – Les clés du cancer, Dr Laurent Schwartz, Thierry Souccar Éditions, 2022

3 - (ou classification histologique. On attribue habituellement au grade un chiffre de 1 à 3 ou 4)

4 - Cancer : le nouvel appétit des laboratoires pour un marché à 185 milliards de dollars, Le Monde, 13 septembre 2022


PODCAST 

Le Dr Laurent Schwartz, cancérologue de l’assistance publique des hôpitaux de Paris, œuvre à la recherche du développement novateur et non toxiques du cancer. Son but : comprendre pour guérir. Il ouvre les portes d’une nouvelle approche du cancer en globalité et entre autres du cancer du sein, en affirmant qu’il faut reprendre l’approche de zéro pour redécouvrir que le cancer est finalement une maladie bien moins complexe qu’il n’y parait.

Oeuvrant à trouver les outils pour rétablir un équilibre au cœur des cellules, le Dr Schwartz nous entraine avec simplicité dans les dédales d’une maladie qui pourrait bien prochainement vivre des révolutions salvatrices.

Ecoutez son podcast qui parle notamment du cancer du sein : 

95 degrés · Le cancer enfin résolu ? Rencontre avec le Dr Laurent Scwartz

Certains recherchent dans le futur de nouvelles technologies et d’hypothétiques traitements et d’autres se basent sur des travaux parfois oubliés. C’est le cas du Dr Laurent Schwartz, cancérologue de l’assistance publique des hôpitaux de Paris. Il consacre sa vie à la recherche et aux développements des traitements non toxiques du cancer. Il est venu faire une rencontre à Toulon au Telegraphe pour parler de ses avancées, basées sur des travaux oubliés depuis la découverte de l’ADN et qui pourraient bien être en passe de révolutionner le cancer et ses moyens de guérison*. Comprendre pour guérir tel est son crédo !


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