16 / 04 / 2019

Et si les maladies neurologiques et la dépression se fabriquaient dans votre intestin? 1ère partie

Transcription de la conférence Natasha Campbell McBride, qui était présente au dernier congrès de Quantique Planète en avril 2014 à Aix en Provence.

« J’ai voulu retranscrire cette conférence, car elle me semble fondamentale pour mieux comprendre comment nos états d’âme, notre moral, notre vitalité et notre système immunitaire sont dépendants de notre flore intestinale.

Je l’ai fais en 2 parties, car cela aurait été trop long à lire en une seule fois.

Laissons-lui la parole et je reviendrai faire quelques remarques la semaine prochaine après l’exposé. » Marion Kaplan

Première partie

« Je vais vous introduire aujourd’hui un nouveau concept : qui est appelé le syndrome GAP ou syndrome Enteropsychologique. (GAP =  Gut and Psychologie Syndrome)

Toute cette médecine se base sur les fondements d’Hippocrate qui nous a dit que « toute maladie commence dans l’intestin ». Tout ce que nous apprenons aujourd’hui avec nos instruments scientifiques modernes, nous prouve combien il avait raison.

En effet, toutes les maladies commencent dans l’intestin et le syndrome Enteropsychologique établit un lien entre l’état de l’intestin et l’état de santé du reste de l’organisme.

Donc, quand on parle de l’intestin et du système digestif on a besoin de parler de ce qui vit à l’intérieur et de ce qui l’entretient en bonne santé, c’est-à-dire de la flore intestinale. Selon des recherches récentes faites en Scandinavie, il est démontré que 90 % de toutes les cellules de notre corps sont des cellules intestinales. Donc tout le reste, représente juste 10 %. Nous serions juste un habitat qui abrite cette masse microbienne qui est à l’intérieur de vous. Et si nous les ignorons, nous nous mettons nous-mêmes en danger, parce qu’elles sont impliquées dans toutes les fonctions corporelles et leur implication est monumentale.

Si l’on mettait à plat le système digestif du corps humain, il couvrirait la superficie d’un court de tennis. Chaque millimètre de ce court est une zone parfaite pour être envahie par tous les éléments perturbateurs néfastes des aliments et autres, c’est une zone propice pour laisser entrer des indésirables dans votre temple. Mais la nature a trouvé une solution parfaite à ce problème: elle a couvert chaque millimètre carré de votre système digestif avec une bande protectrice appelée la flore intestinale. Il y a plusieurs centaines de milliers d’espèces de microbes qui vivent à l’intérieur d’une flore intestinale en bonne santé. Et quand une personne est en bonne santé la plupart de ces microbes sont des microbes bénéfiques. Il existe aussi, à côté de ces microbes bénéfiques, des microbes opportunistes et des microbes pathogènes. Et ceux là vivent également dans le corps des personnes en bonne santé. Quand il  y a suffisamment de microbes bénéfiques, ceux ci régulent l’action des autres microbes et les empêchent de nuire. Nous avons aussi des bactéries bénéfiques, des protozoaires, des levures, et des vers. Mais il y a aussi des virus et de nombreuses créatures bénéfiques au sein de cette flore intestinale. Ils se régulent les uns des autres, et se nourrissent les uns les autres, un peu à la façon d’un jardin, ils se font pousser les uns les autres et se récoltent les uns les autres. C’est comme une ferme extrêmement sophistiquée.


Quand je participe à des congrès d’agriculteurs, les intervenants montrent toujours des diapositives de plantes avec les racines dans le sol.


C'EST LA SANTÉ DES RACINES QUI VA DÉTERMINER LA BONNE SANTÉ DES PLANTES

Les racines ne peuvent être saines que si le sol et sain. Et le sol est une communauté de microbes. Je parle de sols en bonne santé et naturels. Je ne parle pas des sols cultivés de façon industrielle. Quand on regarde la surface du système intestinal à travers un microscope électronique à balayage, il ressemble beaucoup à ces racines. Les micros villosités sont placées dans leur propre terreau et constituent ce sol à l’intérieur de votre intestin, se sont peuplées de nombreuses colonies , c’est ce qui s’apelle votre flore intestinale.

Ces microbes produisent tous les antibiotiques possibles et imaginables, tout agent pathogène que vous allez ingérer à travers la nourriture va être traitée. Donc on est protégé des invasions. La flore intestinale neutralise aussi tous les éléments toxiques que vous allez ingérer ou qui ont été produits au cours de la digestion. Si quelque chose n’a pas été neutralisé, la flore intestinale va s’en saisir et le conserver jusqu’à qu’elle puisse l’éliminer à travers les selles, car les selles humaines son principalement constituées de bactéries.

Il y a une étude où l’on a donné à 2 groupes de rats du mercure organique: on les a divisés en 2 catégories. La première catégorie de rats était en bonne santé. L’autre groupe de rats avait été traité avec des antibiotiques à spectre large afin de détruire toute la flore intestinale. Ensuite on leur a donné du mercure avant d’analyser leur corps. Les rats qui avaient une bonne flore ont absorbé moins de 1 % du mercure car ces bactéries bénéfiques, à l’intérieur de la flore intestinale, sont les chélateurs les plus puissants que nous connaissions. Chélateur vient d’un mot grec, qui veut dire attraper comme avec une pince de crabe. À la façon d’une pince de crabe, ces bactéries saisissent le toxique et l’éliminent à travers les selles.

L’autre catégorie de rats, celle qui a eu la flore intestinale abîmée par les antibiotiques, 90 % du mercure a été absorbé dans l’organisme de ces rats.

De même, nous avons pollué nos océans : dans les océans il y a du mercure, des métaux lourds, du PVC, du bisphénol, plein d’autres toxines etc. et toutes ces choses contaminent les poissons que nous allons manger. C’est pour cela que beaucoup de gouvernements du monde occidental, conseillent aux gens de réduire leur consommation de poissons. Tant qu’on a une flore intestinale saine, on peut manger beaucoup de poisson et rester en bonne santé. Cependant, si notre flore intestinale est déjà dégradée, nous allons absorber de grandes quantités de mercure, du plomb, de l’arsenic, de l’aluminium et toutes sortes d’autres métaux. Le problème des métaux, c’est qu’une fois qu’ils sont absorbés ils vont cibler les tissus adipeux. Le cerveau est un organe constitué de beaucoup de graisse. Ces métaux sont ensuite stockés dans le cerveau ce qui peut déclencher une sclérose en plaques, une sclérose Amyotrophique, ou des trouble neurologiques. La moelle épinière est également constituée de beaucoup de graisse. Dans un corps d’enfant qui a accumulé beaucoup de métaux, cela préparera le terrain pour une leucémie ainsi que d’autres problèmes du système immunitaire. Actuellement nous avons une épidémie d’enfants atteints de leucémie dont le nombre grandit chaque année.


CONTINUONS AVEC LA FLORE INTESTINALE

La flore intestinale protège la paroi de l’intestin contre les envahisseurs, elle la nourrit et en prend soin. Elle s’assure que le système digestif soit en bon état et permet de digérer en absorbant correctement les nutriments. Lorsque la flore intestinale est dégradée, cela entraîne une dégénérescence de la paroi intestinale. Elle devient incapable de digérer la nourriture, et elle perd sa capacité d’absorption.


La personne développe ainsi de multiples carences nutritionnelles. En plus de cela, il y a des trous qui se forment dans cette paroi qui devient poreuse. Cela entraîne des allergies et des intolérances alimentaires car la nourriture ne se digère plus correctement. Lorsque les aliments sont digérés ainsi, ils passent dans le sang et le système immunitaire les regarde et dit « mais je ne vous reconnais pas comme aliments! » Ils se font donc attaquer. Cette attaque peut se manifester tout de suite,  2 heures plus tard, 3 jours plus tard, ou 2 semaines plus tard ! Donc quand on a une réaction, on ne sait jamais à quoi on réagit. Peut-être qu’on fait une réaction aux brocolis qu’on vient de manger, ou bien à l’agneau qu’on a mangé hier, ou bien à quelque chose qu’on a mangé il y a 2 jours, ou bien il y a 2 semaines ! Il existe beaucoup de bilans de laboratoires dans le monde entier qui peuvent analyser ces intolérances alimentaires, mais je pense que c’est inutile de faire ces tests. Ce qui se passe, c’est qu’on identifie des aliments auxquels on réagit et on les élimine de notre alimentation. Donc on en enlève de plus en plus et pourtant les symptômes continuent à se manifester. On finit par ne plus rien pouvoir manger et pourtant on est toujours malade. Ces allergies et ces intolérances alimentaires peuvent produire tous les symptômes possibles et imaginables. Cela pourrait être une céphalée, une migraine, une hypoglycémie, de l’asthme, une éruption cutanée, des Herpès etc. Tant que la paroi intestinale continue à être poreuse et à ne pas être étanche, vous allez continuer à réagir à ce que vous mangez. Cherchez plutôt à guérir et à renforcer votre paroi intestinale.


J’ai mis au point un protocole alimentaire que j’appelle le protocole GAP. Une fois que cette paroi est réparée, les intolérances disparaissent. J’ai même eu des patients qui avaient des allergies anaphylactiques, aux fruits et coques, aux œufs, et ces allergies ont disparues chez la plupart d’entre eux.


QUEL EST LE RÔLE DE LA FLORE INTESTINALE ?

Non seulement la flore intestinale s’assure que la digestion se passe bien, mais elle a également un rôle très actif. Elle décompose les protéines en acides aminés, elle transforme les glucides et elle s’assure que les nutriments accèdent au flux sanguin. Il faut savoir que notre flore intestinale produit spécifiquement les vitamines du groupe B. B1, B2, B3, B4, B5, B6 et B12, la Biotine, la vitamine K2 et beaucoup d’autres vitamines.


La source majeure de ces vitamines provient de votre flore intestinale. Si cette flore intestinale se dégrade, les personnes commencent à avoir un terrain terreux et blafard car elles n’arrivent pas à produire ces vitamines. On peut leur donner tous les suppléments, les vitamines et les compléments alimentaires qu’on veut, on peut leur faire manger du foie tous les jours, (car le foie est la source la plus riche en vitamines du groupe B), elles continueront à être blafardes et anémiées jusqu’à ce que leur flore intestinale soit restaurée. Ainsi la carence en ces vitamines entraîne de l’anémie.


Des études internationales à grande échelle ont prouvé que le fait d’apporter du fer en cas d’anémie ne servait à rien. Nous avons besoin de toutes les vitamines B et d’autres nutriments produits par notre flore intestinale. Mère Nature, dans sa grande sagesse, nous a donné notre propre petite usine qui produit ces nutriments en quantité voulue et ensuite les diffuse et les transporte jusqu’au sang. Une autre fonction capitale de notre flore intestinale consiste en la détoxification. Nous avons parlé du mercure et des autres métaux. Mais le processus digestif lui-même produit beaucoup de substances toxiques, dont certaines peuvent entraîner des cancers. Elles se feront immédiatement neutraliser par une flore intestinale en bonne santé.


Vous ne pouvez pas développer de cancers dans votre système digestif si votre flore intestinale n’a pas été dégradée auparavant.


LE SYSTÈME IMMUNITAIRE

C’est un fait scientifiquement établi depuis de nombreuses années : 85 % de vos cellules immunitaires se trouvent dans votre intestin. Votre système digestif est l’organe immunitaire le plus important et le plus développé de votre corps. Il y a une relation très étroite entre 90 % de ce que vous représentez, et 85 % de votre système immunitaire. Si votre flore intestinale est dégradée, c’est impossible que votre système immunitaire soit équilibré. Cela cause l’apparition d’inflammations et de maladies auto-immunes. De mon point de vue, toutes les maladies auto-immunes naissent dans l’intestin. Jusqu’à maintenant on a découvert près de 200 affections auto-immunes en médecine traditionnelle et on observe qu’elles démarrent toutes dans l’intestin : la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite, le lupus, l’asthme, les Néphropathies, le diabète de type 1, etc.


QU’EST-CE QUI PEUT ENDOMMAGER CETTE FLORE INTESTINALE?

Est-ce que quelqu’un peut dire qu’il n’a jamais été exposé à un de ces facteurs ?


Ce que j’observe dans ma clinique, c’est des générations de personnes dont la première génération commence après la seconde guerre mondiale, qui correspond à la découverte des antibiotiques. Je vois au fil des générations, une dégradation accrue de la flore intestinale. Je travaille beaucoup avec des enfants. Et avant de travailler avec l’enfant, je pose toujours des questions au sujet de la santé des parents et des grands-parents.


En quoi cela est-il important ? Car mis à part la génétique elle-même, il y a quelque chose de très important que les parents lèguent à leurs enfants, c’est leur flore intestinale. Dans l’état actuel de nos connaissances, un foetus les 9 mois de sa gestation, a un intestin stérile. Et lors de la naissance, l’enfant ingère ses premières bouchées de flore intestinale quand il passe par le canal pelvien. La flore vaginale de la maman devient la flore intestinale de l’enfant. 


D’où provient la flore vaginale?

De l’intestin de la mère. Si la mère a une flore intestinale dégradée, sa flore vaginale sera dégradée et c’est ce qu’elle va léguer à son enfant. Quasi 100 % des mères souffrant de problèmes d’autisme, d’hyperactivité, de problèmes neurologiques, de dyslexie, ont une flore intestinale dégradée. Les pères ne sont pas exclus car ils ont leur propre flore dans la région de leur aine qui provient de leur propre système digestif. Les pères partagent cette flore avec la mère de façon régulière.

J’ai une poignée de cas dans ma clinique où la maman n’avait pas de problèmes de flore intestinale, mais ce qu’on a identifié, c’est que le père en avait.

Ce que j’observe à travers des études sur plusieurs générations, c’est par exemple une grand-mère qui avait une flore intestinale légèrement dégradée à cause d’antibiotiques pris dans les années 60, et a transmis sa flore à sa fille et les jeunes femmes nées dans les années 70-80, ont acquis une flore intestinale dégradée. Cela a coïncidé avec l’époque où l’allaitement au sein n’était plus à la mode. L’alimentation au sein est essentielle pour que l’enfant puisse établir une flore intestinale normale. Les enfants nourris au biberon ont une flore complètement différente. Ces générations ont reçu beaucoup d’antibiotiques pendant leur enfance, elles ont mangé beaucoup d’aliments industrialisés, la junk Food, les fast food, etc. qui nourrissent les agents pathogènes dans le système digestif. Ensuite, à 15-16 ans, elles ont pris leur première pilule contraceptive qui a un effet dévastateur sur la flore intestinale. Beaucoup parmi ces femmes prennent la pilule pendant de nombreuses années avant leur premier bébé. La flore intestinale qui est transmise par ces femmes-là est fortement endommagée. Et dans les années 90 on a atteint le point de rupture. C’est à ce moment-là qu’on a commencé à diagnostiquer un enfant sur 150 qui était autiste dans le monde anglophone. Quelques années plus tôt il s’agissait d’un enfant sur 10 000 ! Aujourd’hui le nombre est de 1 enfant sur 40 ou 50 et les prédictions annoncent que d’ici à 2020, ce sera un enfant sur 2!

POURQUOI Y A-T-IL UNE TELLE ÉPIDÉMIE ?

A chaque génération, les nouveaux enfants ont une flore intestinale de plus en plus endommagée. Cette flore intestinale endommagée est transmise à la naissance ce qui prépare le terrain pour le développement de nouvelles maladies.

des formes étranges: elles ressemblent à des rubans ou alors c’est de la diarrhée, ou des selles molles: on appelle cela le syndrome de débordement. Quant la personne va à la selle, elle ne vide par son intestin.

On a prouvé cette situation dans le cas des enfants autistes et dans les cas de schizophrénie, d’anorexie et de nombreuses maladies psychiatriques. Il y a une minorité de personnes qui souffrent de problèmes psychiatriques et qui n’ont pas de symptômes digestifs. Très souvent il s’agit de personnes dépressives ou des adultes hyperactifs ou des personnes qui ont des troubles psychiatriques plus légers. Quand vous leur demandez ce qu’ils ressentent, ils vous disent qu’ils n’ont pas de douleurs, pas de gaz, leurs selles sont normales et que leur digestion est parfaite. Mais une fois qu’on teste leur flore intestinale, on s’apercoit qu’elle est toujours dégradée. Ensuite quand elles suivent le protocole nutritionnel GAP, ces personnes guérissent de leur schizophrénie de leur anorexie ou de leur dépression.

POURQUOI N’ONT-ELLES PAS DE SYMPTÔMES?

Car nous naissons tous avec des constitutions différentes. Nous avons tous nos forces et nos faiblesses dans notre constitution. Et si nous avons un système digestif fort, il compensera pendant longtemps. Il va contourner cette flore intestinale dégradée et vous ne constaterez aucun symptôme. Le corps humain a une fabuleuse capacité à compenser. On peut avoir un cancer dans son corps pendant 20 ans et ne constater aucun symptôme. Le fait que la personne ne constate aucun symptôme dans ces zones-là ne veut pas dire qu’elle ne souffre pas du syndrome Entéropsychologique. Quand on fait des tests sur ces personnes, on se rend compte qu’il leur manque des microbes bénéfiques. Ce qu’on trouve en revanche, c’est la fameuse famille des candidas, et parmi eux, beaucoup ont des Clostridium. Les Clostridium sont une famille microbienne très pathogène. On en connaît à peu près une centaine de spécimens qui produisent des substances très toxiques, en particulier des neurotoxines. Le soufre est un des minéraux les plus importants pour l’organisme humain. Sans le soufre, on ne pourrait rien détoxifier. Et ces bactéries pathogènes adorent manger le soufre. Ces personnes vont donc souffrir de carences en soufre, ce qui va les empêcher de se detoxifier. Dans le système digestif des personnes souffrant du syndrome Entéropsychologique, on va trouver des virus, par exemple le virus de la rougeole, de l’herpès, le cytomégalovirus ainsi que bien d’autres qui sont actifs. Ce sont les agents pathogènes qui ont été découverts jusqu’ici mais on en découvrira certainement encore beaucoup d’autres.

QU’EST-CE QUE CES AGENTS PATHOGÈNES CRÉENT À L’INTÉRIEUR DE LA FLORE INTESTINALE ?

Les aliments que ces personnes mangent se transforment en centaines de substances extrêmement toxiques. On a découvert au Japon une maladie appelée le « syndrome de l’auto brasserie ». Ils ont découvert qu’il y avait des patients qui juraient n’avoir jamais bu d’alcool et qui pourtant étaient ivres. Ils arrivaient au travail et se comportaient comme s’ils étaient en état d’ébriété. Et quand on faisait les tests, on trouvait de l’alcool dans leur sang. La culture japonaise cherche toujours à connaître la vérité et ils ont remarqué que ces personnes avaient dans leur système digestif une prolifération de levures qui transformaient les sucres et le pain en alcool et en éthanol. Ces personnes n’ont pas besoin de boire pour être ivres! On a donc une petite usine à l’intérieur qui produit son propre alcool. L’acétaldéhyde est un dérivé de l’alcool qui nous donne le sentiment de la » gueule de bois ». Ces personnes ont cette sensation en permanence.

Peut-être que les personnes qui souffrent de candidose savent de quoi je parle!

On a découvert certaines substances toxiques qu’on trouvait sur la peau de grenouilles venimeuses qui avaient le pouvoir de paralyser leur proie, se trouvaient dans l’intestin d’enfants autistes. »

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Nous allons aborder la semaine prochaine la problématique du gluten et de la caséine bovine et nous vous apporterons les solutions pour rétablir et restaurer la paroi intestinale. De fortes remises en question en perspective !

 

D’origine russe, le Docteur Natasha Campbell McBride a fondé la clinique de nutrition de Cambridge en Angleterre 1998. Ayant eu un enfant qui avait souffert de sévères troubles de l’apprentissage elle a permis d’aider d’autres parents en difficulté de régler un certain nombre de troubles neurologiques (déficit d’attention, hyperactivité, autisme, dyslexie, dyspraxie, dépression, schizophrénie…, elle s’est aperçue que la nutrition pouvait apporter une aide essentielle aux enfants et aux adultes luttant contre ces troubles. Elle est diplômée de l’université de médecine mais aussi en neurologie et en nutrition humaine. Elle est l’auteur du livre « le syndrome Entéropsychologique » préfacé par le Professeur Luc Montagnier prix Nobel de médecine le docteur Philippe Gaston Besson ayant une clinique Kousmine à Vevey en Suisse et le docteur Mouton spécialiste de l’intestin en Belgique.

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