14 / 09 / 2021

L’hypertension artérielle : peut on la prévenir ?

Les autorités sanitaires constatent que certaines maladies peuvent aboutir à développer des formes graves de la Covid-19. parmi celles ci, il y a les problèmes d'hypertension. Nous nous sommes alors penchées sur ce problème avec Myriam Marino.

Peut-être êtes-vous un(e) hypertendu(e) qui s’ignore ? L’hypertension artérielle touche 1 adulte sur 3 en France, seule la moitié le sait en effet. Le plus souvent silencieuse (sans symptôme), la maladie apparaît de manière insidieuse et peut à long terme, si elle n’est pas prise en charge, mener à des complications graves, voire mortelles. De plus, sa fréquence augmente avec l’âge. L’hypertension artérielle, une fatalité ? Non, rassurez-vous. Si le vieillissement constitue le premier facteur de risque non modifiable, on peut agir sur nombre d’autres liés au mode de vie et à l’alimentation. On peut donc agir, ce par des mesures simplissimes, et naturelles ! La prévenir, c’est possible aussi, si on agit bien en amont. C’est ce que je vous propose de voir ensemble aujourd’hui.


1,28 milliard d’hypertendus dans le monde

Le monde compte aujourd’hui plus d’un milliard d’hypertendus (contre 650 millions en 1990)1, soit un doublement de la prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) en seulement 30 ans.

En France, l’HTA touche un adulte sur trois, comme je vous le disais en introduction, et constitue la maladie cardiovasculaire la plus fréquente et la première pathologie chronique… mais aussi la première cause d’accident cardiovasculaire évitable2. C’est la bonne nouvelle. Avant d’aborder cela, voyons ensemble ce qu’est précisément l’hypertension artérielle, comment on la diagnostique, et quelles sont ses causes et ses facteurs de risque.


Une pression artérielle trop élevée

L’HTA est caractérisée par une pression artérielle3 trop élevée. Les deux chiffres qui vous sont donnés quand votre médecin ou vous-même prenez votre tension correspondent aux valeurs haute (systole) et basse (diastole)4 de votre pression artérielle, et sont respectivement appelées : pression artérielle systolique (PAS) et pression artérielle diastolique (PAD). On parle d’hypertension artérielle quand l’une et/ou l’autre de ces valeurs, mesurée au repos, est supérieure à 140 mmHg (millimètres de mercure) pour la PAS, et 90 mmHg pour la PAD. Soit 14/9 dans le langage courant.

Inutile de s’affoler pour autant si, à un moment donné, à un instant précis, votre tension grimpe à 15/9 par exemple. Cela ne veut pas forcément dire que vous souffrez d’hypertension artérielle. Le diagnostic de la maladie ne sera évoqué qu’à l’issue d’une démarche très précise, bien définie.

Pour commencer, une seule mesure ne peut suffire à le poser. En effet, la pression artérielle varie au cours d’une journée. Elle est basse au cours du sommeil, puis elle devient plus élevée pendant la journée, à plus forte raison si vous faites une activité physique, si vous êtes exposé au froid, en cas de choc émotionnel ou encore si vous vous avez un coup de stress, bien sûr.

En pratique, le diagnostic est évoqué en cas de PAS et/ou de PAD anormalement élevées mesurée au cours de deux consultations différentes, séparées de quelques semaines (supérieure à 140/90 mmHg ou une PAS supérieure ou égale à 150 mmHg chez les plus de 80 ans)5.

Une troisième étape sera nécessaire pour confirmer le diagnostic parce qu’en plus du fait que la pression artérielle varie au cours d’une journée, l’effet « blouse blanche », c’est-à-dire l’appréhension vis-à-vis de l’examen ou de l’environnement médicalisé, est pris en compte dans la mesure où il peut faire augmenter artificiellement la tension.

Ainsi, le diagnostic préalablement évoqué devra être confirmé par une automesure tensionnelle (AMT) qui se déroulera à la maison, ou une mesure de la pression artérielle (MAPA)6 hors environnement médical également.


Insidieuse et silencieuse

L’hypertension artérielle s’installe le plus souvent de manière insidieuse et fait son chemin tranquillement, sans même que l’on s’en aperçoive, ce qui peut paraître incroyable vu le bouillonnement intérieur. Cette absence de symptômes révélateurs fait qu’elle est souvent diagnostiquée de manière fortuite et tardivement. Ce qui est dommageable, vous le comprenez. Toutefois, certains troubles, très rares, peuvent être évocateurs : des maux de tête permanents ou culminant le matin au réveil, des vertiges, des troubles de la vue, des palpitations cardiaques, des suées ou encore des saignements de nez… Ces signes doivent vous interpeller s’ils surviennent. De même, des poussées hypertensives brutales peuvent aussi entraîner des malaises, de violents maux de tête ou des difficultés à respirer.

Si on n’a pas la « chance » d’être alerté par ces très rares troubles évocateurs, l’HTA installée peut entraîner à terme des complications aux niveaux cardiovasculaire, cérébrovasculaire ou de certains organes cibles comme les reins, la rétine… L’AVC, la cardiopathie ischémique (angine de poitrine, infarctus du myocarde), l’artériopathie des membres inférieurs, l’insuffisance rénale, la rétinopathie, une malade dégénérative (Alzheimer et maladies apparentées) constituent les principales complications liées à une hypertension artérielle non prise en charge. Le tableau n’est pas rose, évidemment. Sans oublier que cela peut mener progressivement à l’insuffisance cardiaque, une pression artérielle continuellement élevée augmentant le travail du cœur pour maintenir un débit normal.

L’évolution vers ces graves conséquences est généralement lente, mais tout peut s’accélérer si d’autres facteurs de risque coexistent dont nombre sont modifiables et constituent donc autant de fenêtres d’action pour, certes, prendre en charge une hypertension artérielle installée, retarder ou éviter la prise de médicaments, mais aussi et surtout éviter sa survenue. En un mot, la prévenir, comme nous allons le voir.


Les causes d’une hypertension

Dans environ 10% des cas, l’hypertension artérielle peut être secondaire à certaines maladies (surrénaliennes, endocriniennes, rénales, vasculaire)7 et certains traitements médicamenteux (œstrogènes, ciclosporine, érythropoïétine…). Elle peut exceptionnellement avoir une origine génétique : syndrome de Gordon ou hypertension. Dans un tel contexte (maladie ou origine génétique), on peut difficilement agir…

Mais, dans 90 à 95% des cas, l’HTA est dite « essentielle » ou idiopathique, c’est-à-dire qu’aucune cause n’est retrouvée, si ce n’est l’âge. Son incidence augmente à mesure que les années passent. Ainsi, le vieillissement, qui favorise la perte d’élasticité des artères, constitue la première cause d’hypertension artérielle non modifiable.

On ne peut en effet pas faire grand-chose contre le vieillissement (si ce n’est le retarder en ne se laissant pas aller), mais on peut absolument agir contre ces autres facteurs de risque clairement identifiés que sont : le surpoids/obésité, le diabète, un excès de cholestérol (hypercholestérolémie), la sédentarité, une consommation élevée de sel, le tabac ou encore l’alcool. Une carence en potassium fait également partie des facteurs de risque pouvant favoriser une HTA, et bien sûr, notre grand ennemi de la paix intérieure N°1 : le stress, qui est un facteur aggravant.


Et quand le système immunitaire s’en mêle…

Des données s’accumulent suggérant son implication dans la physiopathologie des maladies cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle. L’inflammation chronique associée à certaines conditions (surpoids, tabagisme…) engendrerait une inflammation vasculaire chronique à bas bruit, dans laquelle certains médiateurs de l’immunité sont surexprimés (cytokines…)8.

L’immunité aurait également un rôle spécifique dans l’apparition de l’hypertension artérielle : certaines cellules immunitaires seraient impliquées dans le contrôle de la pression artérielle. Les macrophages (et leurs précurseurs les monocytes) y jouent un rôle clé, en modulant la réponse constrictive (contraction des vaisseaux sanguins) et donc la pression artérielle9.

Passer à l’action

La médecine allopathique dispose certes de tout un arsenal moléculaire, réparti en cinq classes thérapeutiques10, pour prendre en charge l’hypertension artérielle, mais elle est aussi la première à souligner que la première action de prise en charge ne passe pas par la prescription de médicaments, mais bien par un changement de mode de vie et d’alimentation. C’est un leitmotiv, nous en arrivons toujours à la même conclusion.


Les trois piliers de la prévention de l’hypertension artérielle

Une alimentation saine, une activité physique et une bonne maîtrise du stress sont les trois piliers de la prévention de l’hypertension artérielle et constituent aussi un très bon « traitement » dès les premiers signes, ou en accompagnement de médicaments pris au quotidien le cas échéant.


Une alimentation saine et équilibrée

Elle sera riche en légumes et fruits de saison, en vitamines, minéraux et oligo-éléments, pauvres en graisse animale et en graisses saturées, sans sucre, sans gluten, ni produits laitiers, sans aucun produit industriel où le sucre est partout, mais aussi le sel… Vous connaissez le refrain ! Cela passe aussi, bien sûr, par limiter sa consommation de sel (à moins de 6g/j selon les recommandations officielles). Vous lui préfèrerez, pour aromatiser vos plats, des épices et des plantes comme le curcuma, le gingembre, l’oignon, l’ail…, qui plus est excellentes pour la santé du cœur, et la santé tout court d’ailleurs.

La paléobiotique, que je préconise, s’avère tout appropriée pour prévenir l’HTA aussi.

Le régime DASH apparaît également intéressant dans le cadre de cette maladie et la prévention des AVC, ainsi que des infarctus du myocarde, avec des résultats éprouvés11. DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension) signifie en français : approches nutritionnelles pour stopper (neutraliser) l’hypertension. Ce régime a été mis au point et promu par les NIH (Instituts américains de la Santé). Il se base sur le lien entre consommation de sodium et hypertension et contient des recettes permettant d’en réduire la consommation à moins de 2,3 g/j. En ce sens, il est plus strict que le régime méditerranéen dont il est proche, ces deux régimes se basant sur la consommation importante de légumes et fruits frais, ainsi qu’un faible taux de graisses saturées.

Le régime méditerranéen est aussi un excellent protecteur contre les maladies cardiovasculaires.

Rappelons enfin qu’il est absolument essentiel d’apporter tous les éléments nécessaires à la nutrition de nos petits soldats de la paix : les milliards de bactéries de notre microbiote intestinal, afin de le maintenir en eubiose et lui permettre d’assurer son travail : 80% de notre immunité s’y déroule, entre autres travaux titanesques réalisés par nos microscopiques alliées œuvrant à notre pleine santé physique, mentale, cérébrale et psychique.



Se complémenter si nécessaire

Se nourrir sainement peut ne pas suffire. Les aliments disponibles aujourd’hui ont beaucoup perdu en éléments nutritifs et peut-être souffrez-vous de carences. En ce cas, une supplémentation s’avèrera nécessaire.

Certains compléments alimentaires sont utiles contre l’HTA, mais aussi pour aider à éviter la prise de médicaments ou à en limiter les doses.

Les vitamines du groupe B sont très intéressantes en cas d’augmentation de l’homocystéine (acide aminé soufré). Des taux élevés d’homocystéine sont associés à la formation de caillots sanguins dans les maladies et événements cardiovasculaires comme les AVC. L’acide folique (vitamine B9) notamment, contribue à réduire le risque d’AVC chez les personnes souffrant d’hypertension artérielle. Une étude parue dans le Journal American College of Cardiology montre qu’une supplémentation peut même réduire ce risque de près de 75% chez certains patients.

La vitamine D est également incontournable en cas de carence, et nous le sommes tous sous nos latitudes, comme nous l’avons vu ensemble (Lien vers article sur la vitamine D et Thyroïdie et digestion avec le Dr Résimont). Les recommandations officielles sont bien en dessous du taux sanguin en vitamine D que l’on devrait maintenir.

Il faudra aussi se complémenter en potassium, qui est l’antagoniste du sodium, responsable fréquent de l’HTA. Il est important de réaliser un équilibre entre le sodium et le potassium en les surveillant régulièrement par des prises de sang. Il existe du sel de potassium en pharmacie (K sel) qui peut sans problème, remplacer en partie, le sel de mer. Le magnésium a aussi tout son intérêt, ainsi que la vitamine E et le co-enzyme Q10 qui sont d’excellents protecteurs cardiovasculaires. On n'oubliera pas, bien évidemment, les omégas 3 à longue chaine, c'est à dire issus des poissons gras pour la fluidité de nos membranes.

Côté oligo-éléments, le manganèse, le manganèse-cobalt et le cobalt assurent un bon traitement de fond.

Côté plantes, l’ail, la cannelle, la noix, mais aussi l’olivier (qui fait baisser la tension et agit sur les céphalées) et la petite pervenche sont réputés pour leur action sur l’HTA. L’aubépine a de son côté montré son efficacité sur une hypertension modérée, et l’aubier du tilleul détient des propriétés hypotensives et antispasmodiques.

Ils peuvent être complétés de plantes diurétiques : piloselle, orthosiphon, etc. et/ou relaxantes : passiflore, valériane, aubépine… Très utiles contre le stress. Nous y reviendrons.

Enfin, les huiles essentielles de lavande, marjolaine, camomille romaine ou ylang-ylang ont une très bonne réputation dans cette indication.


Une activité physique régulière

Un leitmotiv là encore : il est essentiel de pratiquer une activité physique régulière. Les grands sédentaires devront le faire graduellement, bien sûr, quelques centaines de mètres par quelques centaines de mètres. Des mesures simples permettront de se « dérouiller les jambes » peu à peu : aller chercher son pain ou les enfants à pied (si l’école ou la garderie n’est pas trop loin évidemment !), prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, troquer la voiture contre le vélo pour des petites distances. Vous pouvez aussi marcher juste pour le plaisir aussi, c’est bon pour le corps et l’esprit.

Promenez-vous dans les bois, c’est la balade anti-stress par excellence. Elle aide à la relaxation physiologique, fait baisser la fréquence cardiaque (systole et diastole) et atténue le stress, ce qui, de fait, améliore les fonctions immunitaires (altérées à cause du stress).


Une bonne gestion du stress

Outre les « bains de forêt », vous disposez d’un large éventail d’approches qui permettent de faire baisser la pression, parmi lesquelles vous trouverez forcément celle (ou celles) qui vous convient le mieux : l’acupuncture, la sophrologie, la méditation de pleine conscience, la cohérence cardiaque, le yoga… Ho’oponopono est une approche également très intéressante ou encore l’EFT (Emotional Freedom Techniques) pour libérer les pensées négatives, parce que la pensée positive soigne ! (lien vers Et si la pensée soignait mieux que les médicaments ?)


En conclusion

Les nouvelles habitudes de vie, qui incluent une alimentation saine et équilibrée, une activité physique régulière et une bonne gestion du stress, permettent généralement de normaliser la pression artérielle. Si cela n’est pas le cas après trois mois, la prescription de médicaments est envisagée. Il peut parfois en effet être nécessaire de passer par là afin d’éviter la cascade d’événements néfastes évoqués plus haut. Mais le but reste de pouvoir s’en passer à long terme : les médicaments (toujours accompagnés d’effets secondaires souvent indésirables) s’attaquent aux symptômes, ils ne résolvent pas le problème qui a déclenché l’hypertension artérielle.

Comme nombre de maladies et de troubles, l’hypertension nous parle d’une prise en charge globale de la santé bien en amont. Une fois n’est pas coutume : il vaut mieux prévenir que guérir.


Marion Kaplan et Myriam Marino

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Il y a tout dans ce produit qui vient de sortir, sauf les Omégas 3

Gélule végétale (HPMC), N-acétyl-cystéine, vitamine C, acide alpha lipoïque, vitamine E (alpha tocophérol et tocotriénols), agent de charge : gomme d'acacia, quercétine, coenzyme Q10, spiruline (Spirulina platensis) titrée à 50% phycocyanine, acétyl-L-carnitine, zinc, trans-resvératrol, extrait de Ginkgo biloba, extrait de Boswellia serrata, vitamine B3, sélénium, sel disodique pyrroloquinoléine quinone (PQQ), vitamine B2, vitamine B1, vitamine B5, manganèse, vitamine B12, vitamine B9, anti-agglomérant : stéarate de magnésium et carbonate de magnésium.

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Notes :

1 – Selon une étude de l’OMS et de l’Imperial College of London publiée dans The Lancet, le nombre d’adultes âgés de 30 à 79 ans hypertendus est passé de 650 millions (en 1989) à 1,28 milliard (en 2019), soit un doublement de la prévalence de l’hypertension artérielle. Les auteurs attribuent cela à la croissance démographique et au vieillissement des populations observés dans le monde, puisque la part des personnes présentant une HTA n’a que peu évolué depuis 1990 elle (il y a peu de variations en pourcentage). Les auteurs notent en revanche une évolution de la répartition de la maladie à la surface du globe. En clair, explique l’OMS, « la charge est passée des pays riches aux pays à revenu faible ou intermédiaire ». Autrement dit, le taux de prévalence a diminué dans les pays à revenu élevé (comme au Canada ou en Suisse, qui comptent parmi les pays les plus épargnés par l’HTA), mais augmenté dans les pays les plus pauvres (et en particulier en République dominicaine, en Jamaïque, au Paraguay, en Hongrie ou encore en Pologne, particulièrement touchés). C’est ainsi qu’en 2019, plus de 80% des hypertendus vivaient dans un pays à revenu faible ou intermédiaire. Cette étude montre également que l’HTA reste encore sous-diagnostiquée, près de la moitié des hypertendus (41% des femmes et 51% des hommes) ignorant leur maladie. La prévalence de l’HTA dans le monde a doublé depuis 1990, Le Généraliste, 31 août 2021

2 - Hypertension artérielle (HTA) : une affection cardiovasculaire fréquente aux conséquences néfastes

3 - La pression artérielle est la réponse physique de l’éjection du sang par le cœur dans les vaisseaux sanguins. Elle est exercée sur les parois vasculaires

4 - La systole correspond à la contraction du cœur permettant de propulser le sang par l’aorte vers les artères périphériques et la diastole à la relaxation du cœur qui permet aux ventricules cardiaques de recevoir le sang arrivant dans les oreillettes par les veines caves et les veines pulmonaires.

Au repos et dans des conditions non stressantes, les valeurs de PAD et de PAD sont donc respectivement inférieures à 140 mmHg et 90 mmHg.

5 – op. cit. 2

6 – L’AMT repose sur l’utilisation d’un tensiomètre à domicile. Le patient doit mesurer sa tension artérielle chez lui au calme en reproduisant 3 fois la mesure le matin et 3 fois le soir, durant 3 jours (règle des 3). Le diagnostic est posé face à des valeurs de PAS/PAD supérieures à 135/85 mmHg.

La MAPA consiste à porter un brassard relié à un appareil électrique porté à la ceinture. Le tensiomètre mesure et enregistre les valeurs de PA tous les quarts d’heure durant 24 heures. Le diagnostic est posé face à des valeurs de PAS/PAD moyennes supérieures à 130/80 mmHg.

7 – Une malade des glandes surrénales (adénome corticosurrénalien ou syndrome de Conn, tumeur de la médullosurrénale ou phéochromocytome) favorisant notamment la sécrétion de cortisol ou d’adrénaline dotés de propriétés hypertensives ; une maladie rénale (insuffisance ou polykystose rénale, sténose de l’artère rénale…) ; une maladie vasculaire (coarctation de l’aorte) ; une maladie endocrinienne (maladie d’Addison, acromégalie, dysthyroïdie…). D’après l’Inserm

8 – Op. cit. 2

9 - Hypertension artérielle : quand l’immunité s’en mêle, Inserm, 19 février 2019.

10 - Les cinq classes thérapeutiques : les diurétiques thiazidiques, qui favorisent l’élimination de l’eau et du sel par les reins. Les inhibiteurs calciques, qui favorisent la vasodilatation en bloquant l’entrée du calcium dans les cellules musculaires des artères Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II (ARA2), qui contrent à différents niveaux le système rénine-angiostensine, une cascade de régulation locale de la pression artérielle et de l’équilibre en eau et en sodium. Les bêta-bloquants qui diminuent la fréquence cardiaque. Les antihypertenseurs d’action centrale, qui régulent la tension artérielle au niveau cérébral. D’après l’Inserm

11 - Le régime DASH est très riche en fruits et légumes, il intègre des céréales complètes, des produits laitiers fermentés, du poisson, de la volaille, des légumineuses, graines, noix, huiles végétales et il est pauvre en sodium et exclut les boissons sucrées et la viande rouge.

Ce régime a montré sa capacité à réduire tant la pression systolique que la pression diastolique. Régime DASH : de quoi s’agit-il ?, Ana Pereira, CSS Assurance, 9 janvier 2020


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